Biotechnologie : les nouveautés Biotech de l’industrie française

Voici un aperçu de l’écosystème biotechnologique français en 2017, qui reste l’une des industries leaders en Europe avec l’Allemagne et le Royaume-Uni.
L’écosystème biotechnologique français est relativement dynamique et bien développé. Les jeunes entreprises qui hébergent des technologies passionnantes sont encouragées dans l’industrie par le soutien de Bpifrance, i-LAB et iBionext. Une fois qu’une entreprise a démarré, la France abrite Sofinnova, la plus grande société de capital-risque d’Europe avec un historique d’investissements réussis, dont Actelion et DBV Technologies.
Les biotechnologies françaises ont peut-être connu une année 2017 difficile en clinique, mais le panorama de France Biotech de l’année montre que l’industrie continue de croître. En 2015, la France pourrait revendiquer environ 400 biotechnologies, dont environ 50 avec une capitalisation boursière totale 4,2 Milliards €. Cette fois-ci, 302 entreprises ont participé à la seule étude de l’association, contre 223 en 2015, ce qui indique que l’industrie est en croissance.
Maintenant, voyons ce qui a changé. Où s’installent les biotechnologies françaises, quelles sont les maladies qu’elles combattent, et combien de temps encore avant leur mise sur le marché ?
Où peut-on trouver toutes ces biotechnologies françaises ?
Comme en 2015, les deux principaux clusters de biotechnologies sont situés à Paris et dans la région Rhône-Alpes, dans et autour de la ville de Lyon. Cependant, le changement le plus notable se produit dans les autres régions de France. Le nombre de biotechnologies en Bretagne et Pays de la Loire a plus que doublé, passant respectivement de 9 à 20 et 8 à 22. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, il y a également eu un bond impressionnant de 14 à 25 entreprises.
Quelles sont les maladies ciblées par les biotechnologies françaises ?
Les trois principaux domaines à partir de 2015 – oncologie, maladies infectieuses et neurologie – ont maintenu leur place au sommet en 2017.
Oncologie attire maintenant l’attention de 30% des biotechnologies qui ont participé à l’étude – un 7% augmentation vs 2015 – tandis que maladies infectieuses et neurologie tiennent 15% et 12%, respectivement. Les maladies du système immunitaire, les maladies métaboliques comme l’obésité et le diabète, ainsi que les problèmes oculaires et autres organes des sens ont également reçu plus de 5 %.
Dans combien de temps verrons-nous ces biotechnologies entrer sur le marché ?
En utilisant les données de 2016, sur les 368 produits 368 produits qui sont en cours de développement par les sociétés de l’étude, 2/3 sont actuellement au stade de la validation de principe ou préclinique, donc doivent encore commencer les essais chez les patients. Cent vingt-neuf sont en phase I-III, tandis que 16 ont été soumis aux organismes de réglementation ou commercialisés – les deux chiffres offrant une marginal améliorations en 2015.
Que font d’autre les biotechnologies françaises ?
Un grand domaine d’intérêt pour la biotechnologie française – et pour nous chez Labiotech – est de trouver des solutions à des problèmes environnementaux, y compris la production durable d’aliments, de carburants respectueux de l’environnement et la purification de l’air que nous respirons. Les domaines les plus importants sont biocarburants, et le recyclage et réutilisation des déchets, peut-être sous l’impulsion de biotechnologies comme Global Bioenergies et Carbios, respectivement.
Biotechs françaises vs pharma françaises
Le modèle d’affaires de l’industrie pharmaceutique reste le même qu’en 2015 : le modèle d’affaires de l’industrie pharmaceutique est en déclin, et ces grandes entreprises sont surperformées par des biotechnologies très innovantes. Mais ce problème n’est pas propre à la France, avec la même tendance observée en Europe et dans le monde. On croit que cela est dû à la Loi des rendements décroissants. Il estime que les entreprises pharmaceutiques doivent s’attaquer à des cibles difficiles comme les maladies neurologiques, car les biotechnologies s’attaquent aux fruits à portée de main, comme le cancer, le diabète et les maladies cardiaques, et ce, à un niveau.